ATELIER TOURISME PATRIMOINE ENVIRONNEMENT (1)

Publié le par CCVE

Les participants :

 

Président

Thierry CAILLET

CCVE

Vice Président

Didier DELOUVEE

CCVE

Animation

Fabienne DUGAS-RAVENEAU

 

Prénom et Nom

Profession/Qualité

 

 

 

 

 

Hébergeurs

pers qualifiée CCVE

Christophe Iszraelewicz

Restaurateurs

pers qualifiée CCVE

Bénédicte Le Guénnic

SIAH

pers qualifiée CCVE

Sylvie Girardeau

Association "Les amis de la vallée de l'Egray"

pers qualifiée CCVE

Raymond Sibileau

Association "La Maison du Patrimoine"

pers qualifiée CCVE

Dominique Passebon

Association "Les Jardiniers du Paradis"

pers qualifiée CCVE

Patrice Audebaud

Agent CCVE

CCVE

Pauline Viel

Agent CCVE

CCVE

Mme Sophie  Rivière

Commune de Surin

Elu

M. Guy-Max Papin

 

pers qualifiée commune

M. Joel Morin

Commune de Champdeniers

Elu

Mme Merceron

 

pers qualifiée commune

M. Marc Trouvé

Commune de Xaintray

Elu

Mme Chantal Nigot

 

pers qualifiée commune

M. Daniel Massias

Commune de Pamplie

Elu

 

 

pers qualifiée commune

M. Christian Guillaume

Commune de Saint Christophe sur Roc

Elu

M. Patrick Roussel

 

pers qualifiée commune

Mme Sylvie Gagneur

Commune de la Chapelle Bâton

Elu

M. Jacky Baribaud

 

pers qualifiée commune

M. Jean-Claude Trouvat

Commune de Cours

Elu

M. Francis Desré

 

pers qualifiée commune

Mme Elisabeth Evrard

Commune de Sainte Ouenne

Elu

M. Marcel Thomazeau

 

pers qualifiée commune

Mme Nicole Dureisseix

Commune de Germond Rouvre

Elu

Mme Marie-Josée Chaigne

 

pers qualifiée commune

 

Aux portes de la Gâtine, à une quinzaine de minutes au nord de Niort, le périmètre de la Communauté de communes du Val d'Egray se superpose à celui du canton dans son actuelle configuration.

Sur une position privilégiée au dessus de la vallée de l’Egray, le canton de Champdeniers-St-Denis occupait auparavant un rôle important dans l’histoire du département. Le canton était un lieu de passage. Il s’est notamment développé autour de ses foires de chevaux, de mulets et était caractérisé par un l'artisanat local important (tanneries, boulangers ambulants...) organisé à proximité des nombreux moulins à eau et à vent.

 

Sur le plan des infrastructures, la Communauté de Communes bénéficie d'une bonne connexion par voies routières et ferrées. Elle est traversée par la « Sévrienne » qui relie Parthenay et la Communauté d'agglomération de Niort (D. 743). Elle se trouve à moins de 15 minutes de l'échangeur de l’autoroute A 83 reliant Poitiers à Nantes, qui rejoint l'A10 en direction de Paris.

 

Démographie

Depuis la fin de la guerre et jusqu'en 1975, la Communauté de communes du Val d'Egray a subi une baisse régulière du nombre d'habitants. Il passe en effet de 4 139 inscrits au lendemain de la guerre, pour l’élection de 1945, à 3 509 lors du renouvellement de 1973. Les recensements permettent ensuite de constater une tendance à la stagnation entre 1975 et 1999.

 

Avec celui de 2006 une augmentation importante de la population est observée (+14.80% sur la période). Cette hausse sensible (+1,7% par an en moyenne) est  principalement due au flux migratoire (+1,5% en moyenne par an), plus conséquent que sur l’ensemble du département. Plus faiblement, le solde naturel (+0,2% en moyenne par an) qui s’apparente à celui du département, connaît une hausse après plus de vingt ans de baisse continue : 67 naissances en 2009, 92 en 2006. Cette évolution positive est la conséquence du flux migratoire.

 

Les territoires situés au centre de la Communauté de communes du Val d'Egray sont les plus peuplés, autour du chef-lieu du canton, Champdeniers qui compte lui-même près de 1600 habitants sur les 5866 habitants du territoire communautaire (données INSEE 2007 actualisées 2010). Germond-Rouvre suit avec plus de 1000 habitants, puis ensuite quatre communes comptabilisent un peu plus de 500 habitants : Cours, Surin, Sainte Ouenne et Saint Christophe sur Roc. Xaintray et Pamplie sont un peu excentrées par rapport au chef-lieu et par conséquent plus éloignées des services ce qui peut expliquer le nombre moins élevé d'habitants.

Population/commune (INSEE 2007 pour un total de 5750 habitants) :

 

Champdeniers

La Chapelle Bâton

Cours

Germond Rouvre

Pamplie

St Christophe sur Roc

Ste Ouenne

Surin

Xaintray

1602

320

504

1050

263

535

669

580

227

 

Même si Champdeniers enregistre une hausse démographique, ce sont les communes de sa couronne qui connaissent les augmentations les plus importantes de population, autour  de 20%. Les récentes évolutions semblent mettre en exergue une tendance au renforcement de ce développement sur les axes routiers départementaux (D 743 et D 748) et en particulier sur la partie sud de la Communauté de communes, c'est à dire à proximité du bassin d'emplois niortais.

 

L'écart démographique se creuse ainsi avec les communes de La Chapelle-Bâton (+ 16 habitants), Xaintray (+ 33) et Pamplie (+/-0%), qui ont le moins bénéficié de cette croissance.

 

Compte tenu de la nature de l'augmentation, le flux migratoire, et du lieu d'installation de cette nouvelle population, sur les axes routiers et au sud du territoire, l'évolution démographique peut être associée à la situation géographique de la Communauté de communes du Val d'Egray à proximité du bassin d'emplois niortais.

L’accroissement de la population porte sur la population active ainsi que sur les enfants. Le nombre de seniors est en baisse, ainsi que le nombre de jeunes entre 15 et 29 ans. A noter qu’au sein des seniors, les femmes sont plus nombreuses (+ 160) alors qu’elles ne le sont pas sur la population active. Le global affiche donc une population féminine supérieure en nombre à celle des hommes (+ 40).

Les habitants de la Communauté de communes du Val d'Egray sont en moyenne plus jeunes que la population aux niveaux national et régional qui enregistrent 1/3 de la population à plus de 60 ans (contre 1/4 sur le territoire communautaire).

 

Toutefois une disparité est constatée au sein même du territoire, entre les communes, avec une proportion de personnes âgées de plus de 75 ans beaucoup plus élevée sur le chef-lieu de canton,  21,2% de la population de la commune (340 habitants) contre 10.92% sur le territoire communautaire (639 personnes). Ce sont donc plus de 53% des habitants de plus de 75 ans du Val d'Egray qui résident sur Champdeniers. Cette présence des seniors se justifie par le fonctionnement de deux EHPAD sur Champdeniers à raison de 170 résidents au total, lesquels représentent à eux-seuls 27% des plus de 75 ans enregistrés sur le Val d’Egray.

 

[ Les 80 résidents de l'EHPAD public, la Résidence du Parc, sont majoritairement issus du territoire, avec notamment une forte proportion, en baisse certes, du nombre d'agriculteurs retraités, tandis que les résidents de l'EHPAD privé viennent de tous horizons, notamment du fait de son quartier spécialisé pour les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ]

 

Les ménages sont composés principalement de couples sans enfant (plus de 33,8%), et de couples avec enfants (35,4%).

La proportion de femmes seules est conséquente (12.9%), ce qui peut être expliqué par les tranches d’âge concernées, celles des seniors, au sein de laquelle les femmes sont plus nombreuses.

Les familles avec enfants, c'est-à-dire couples avec enfants ou familles monoparentales enregistrent 2 enfants pour près de 45% d’entre elles, 1 enfant pour plus de 40%.

 

A noter, le maintien du nombre de familles monoparentales entre 1999 et 2006 (5% données INSEE, 8% données CAF).

 

Familles monoparentales, comparatif avec le Pays et le Département  (données CAF) :

 

 

Deux-Sèvres

Pays de Gâtine

CC Val d'Egray

Familles monoparentales

12 %

11 %

8 %

Population allocataire bénéficiaire d'une prestation liée à la monoparentalité

6%

5%

4%

 

Les moins de 15 ans sont recensés comme suit : 619 garçons  et 585 filles, soit 20% de la population, en nette augmentation par rapport à 1999 (17%).

 

Concernant le flux migratoire, plus de 20% de la population habitait précédemment le département des Deux-Sèvres et s’est installée dans les 5 dernières années sur la Communauté de communes du Val d’Egray. Il s'agit donc d'une destination attractive pour le logement en Deux-Sèvres.

 

La moyenne des occupants par résidence principale suit le mouvement national avec une légère baisse entre 1999 et 2006. Sur le territoire communautaire le taux moyen d’occupation est légèrement en deçà de 2,5 habitants par logement.

Les personnes seules dans leur logement (499) concernent pour plus de 50% d’entre elles la tranche d’âge des seniors. A noter toutefois la nette progression du nombre des 20-24 ans vivant seuls sur le territoire (10%).

 

Peu d’habitants de la communauté déménagent pour un autre logement sur le même périmètre communautaire (à peine 5%), alors que 20% des résidents habitaient sur une autre commune du département 5 ans auparavant.

 

Une nette hausse du nombre de foyers disposant de plus de 2 voitures est observée, 55% des ménages ont 2 véhicules quand 38.4% en ont un. Cette augmentation, due au taux d'actifs important constaté sur le territoire, ne pose pas a priori de difficulté compte tenu de la densité de la population et de l'habitat principalement individuel (1855 ménages ont au moins un emplacement) et de l'environnement rural.

Les déplacements domicile/travail concernent principalement l'axe vers le sud qui conduit au bassin d'emplois niortais. En effet seulement 19.6% des actifs ayant un emploi travaillent dans la Communauté de résidence, en forte baisse depuis 1999 (28.8%), 77% dans le bassin de vie en dehors de la Communauté, plus de 50% sur le Niortais et le Maixentais.

 

La Communauté de communes du Val d'Egray se distingue ainsi des autres collectivités du Pays pour lesquelles 75% des habitants en moyenne restent travailler sur le territoire de résidence.

 

Les prix de l'immobilier, vieilles pierres en particulier, constatés sur Niort ainsi que la fiscalité locale incite les actifs à rechercher ailleurs, mais toujours dans la proximité de la ville où ils travaillent, un logement à acquérir. L'offre de la première couronne de la ville-centre de la Communauté d'agglomération de Niort étant elle-même à épuisement, les investigations sont poussées plus loin, phénomène dont bénéficie la Communauté de communes du Val d'Egray, compte tenu de son accessibilité routière et de sa qualité de vie. On note aussi des déménagements depuis la couronne niortaise vers le Val d'Egray, motivés par la fiscalité locale.

Des couples avec enfants sont ainsi accueillis dans les communes tandis qu’à Champdeniers, les occupations sont mixtes avec une forte proportion de personnes retraitées recherchant la proximité  des services du centre-bourg.

 

 

L'accès aux différents réseaux

S'agissant de l’assainissement les zonages ont été validés pour Surin, Ste Ouenne et St Christophe sur Roc après enquête publique pour les communes.

Depuis lors, la Communauté a décidé de se départir de sa compétence optionnelle « étude et réalisation d’un schéma d’assainissement sur l’ensemble des communes concernées » ce qui entraîne une modification des statuts selon l’article L5211-17 (réduction de compétences).

La délégation de cette compétence a été confiée au Syndicat des Eaux du Centre Ouest (pour les communes de Xaintray, Surin, Ste Ouenne, Germond-Rouvre, St Christophe sur Roc) et au Syndicat des Eaux de la Gâtine (pour les communes de Champdeniers, Cours, Pamplie, La Chapelle Bâton) qui sous-traite à la Lyonnaise des Eaux.

 

Sur Champdeniers, la principale difficulté réside dans l'obligation de déverser dans des réseaux différents les eaux pluviales et les eaux usées. Or sur le bourg de Champdeniers, le réseau est resté unitaire. En outre La station d'épuration de Champdeniers est saturée. Toutefois la bonne volonté des commues au travers de l'EPCI compétent, a conduit les services de l'Etat à valider le PLU présenté.

 

La station d’épuration de Saint Christophe sur Roc étant positionnée à proximité d’un cours d’eau et de la rivière souterraine, elle ne pouvait fonctionner à plein régime et devait être fermée très rapidement. Une solution a été trouvée pour la construction d’une nouvelle station, dans une zone adaptée, et cofinancée par la commune, le Syndicat, l’assureur de l’ancien maître d’œuvre, et autres subventions. L’assainissement collectif existant sur une partie du bourg doit être étendu après signature du PLU.

 

Sur Surin, le Syndicat n'accède pas à la demande d'extension du réseau collectif, comme prévu dans le zonage. Cela pose des difficultés notamment pour renseigner les particuliers qui ont des projets de constructions.

En outre une réflexion est lancée sur le devenir du Syndicat d'Echiré compte tenu de la multiplicité des acteurs sur le Pays de Gâtine et des difficultés de financements.

 

Une étude de zonage a été lancée par le Syndicat compétent sur Cours.

Le chauffage individuel tout électrique est celui utilisé pour 31,9% des logements.

Par ailleurs une ligne de 90 000 watts pourrait être prochainement construite pour  répondre aux besoins, sous réserve d'un effacement total du réseau par SEOLIS.

La Communauté de communes du Val d'Egray, compétente pour l'organisation des transports sur son territoire a délégué cette mission au Conseil général, qui l'organise au travers du Réseau des Deux-Sèvres (RDS). Celui-ci sollicite des exploitants de la région.

 

La communauté est concernée par 3 lignes : 12-13-60, dont le service est réalisé par HM Voyages, Rapides Gâtinais, SCODEC.

Les transports scolaires sont ouverts à tous. Des tarifs ont été mis en place pour fidéliser le voyageur aux transports en commun.

Ainsi, alors que le billet pour un voyage sur une zone est de 1.50 euros, le forfait annuel pour un enfant est de 21 euros pour un trajet école-école, 48 pour les trajets domicile-école.

Avec la carte IZIVA, il peut voyager toute l'année sur toutes les lignes pour un tarif de 68 euros (pour les jeunes de moins de 25 ans).

Pour les adultes, la carte domicile-travail (25 euros mensuels) permet de bénéficier de la prise en charge employeurs.

 

Le RDS affiche un nombre de voyageurs transportés en hausse : 350 454 l'an dernier et un objectif de 402 000 en 2010 soit une hausse de +15%. 199 enfants du Val d'Egray utilisent le RDS pour leur trajet domicile-école.

S'agissant du transport ferroviaire, la réouverture de la ligne passant par la gare de Montplaisir pour des trains de passagers semble compromise. Elle demanderait un investissement de 80 millions d'euros pour les aménagements nécessaires à une vitesse moyenne de 80km/h.

Toutefois, l'étude se poursuit pour le transport de marchandises.

 

Le co-voiturage se développe peu à peu, avec le parking dédié situé sur Montplaisir. Une enveloppe a été attribuée par le Conseil général pour son aménagement paysager, compte tenu de son positionnement à l'entrée du territoire.

 

La situation entrepreneuriale (activité marchande hors agriculture)

Le val d'Egray dispose d'une situation favorable au croisement de réseaux de communication routiers (A83, A10, RN 149) et ferroviaires (2 gares TGV à proximité qui le situent à 2h15 de Paris avec 6 AR /jour).

A noter que la Communauté de communes adhère à l’association pour la réouverture de la ligne Saumur Parthenay Niort et a demandé  un arrêt à la gare de Montplaisir.

 

Toutefois, l'offre d’emplois reste limitée sur le territoire lui-même qui compte 199 établissements (191 entreprises domiciliées) au 1er.01.2009 contre 242 au 31.12.2007.

En 2009, 37 nouveaux établissements ont été créées sur le territoire soit 34 entreprises parmi lesquelles 26 entreprises individuelles dans les transports et services divers (15 créations) ainsi que dans la construction (9 créations).

 

A l'instar du mouvement national, ces créations sont à rapprocher de la nouvelle législation intervenue au 1er janvier 2009 sur le régime de l'auto-entrepreneur. Ainsi 22 créateurs ont opté pour ce statut.

La Communauté de communes du Val d’Egray accueille 11 entreprises représentant  204 emplois sur l’unique Zone d’Activité Economique du Val d’Egray.

Une zone de 5 hectares 42 ares et 76 ca a été achetée par un promoteur qui depuis refuse la vente à des entrepreneurs et n’a entrepris aucun projet, privant ainsi le territoire d'une nouvelle capacité d'emplois et d'activités.

Sur les 23 hectares que comprend la zone, 11 ont été viabilisés et près de 8 000 m² restent encore disponibles à la vente (3,623 euros hors taxe au m² avec une part fixe de 3 740 euros).

Plusieurs parcelles ont été réservées par des entrepreneurs pour un achat différé, soit 2 parcelles de 4 906 m² et 4 892 m².

Les dates de signatures des actes de vente n’ont à ce jour pas été définies.

 

Les ateliers relais  mis à disposition au 1er janvier 2009 pour les entrepreneurs qui s'installent sur le territoire présentent une capacité de 3 modules de 200m² avec espace bureau et atelier, ainsi qu'une capacité de stockage extérieur. A ce jour 2 des 3 modules sont loués, pour un tarif de 750 € HT par mois hors charges locatives. Les locataires sont les mêmes depuis l'origine. La faible demande ne nécessite pas de les contraindre à accélérer leur démarche pour une installation pérenne ailleurs.

La vacance du dernier atelier appelle une action de valorisation plus large. Les relations avec la Région devraient en ce sens être optimisées.

L'opération avait coûté 675 000 euros dont plus de 41% ont été financés par des subventions. Aujourd'hui les locations et la subvention du budget principal financent l'emprunt. Toutefois les ateliers accusaient en 2009 un déficit de fonctionnement de l'ordre de 7 800 euros.

 

191 entreprises ont enregistré leur siège sur la Communauté. Parmi elles 45% ont plus de 10 ans au 1er janvier 2009.

66 entreprises relèvent du secteur transport et autres services, tandis que 50 sont des entreprises liées à la construction.

52% des entreprises n'ont aucun salarié, pour une moyenne départementale de 49% (elles relèvent de l'entreprise individuelle avec ou non le statut d'auto-entrepreneur).

 

Les entreprises ayant 1 à 9 salariés représentent 28% des établissements. Il n'y a aucun employeur de plus de 50 salariés.

 

Les entreprises de transports constituent les plus gros employeurs (30 et 40 salariés) avec le Laboratoire d’analyse et de sécurité alimentaire (LASAT) à Champdeniers. Le LASAT, Syndicat mixte créé par les Conseils généraux des Deux-Sèvres et de Charente maritime, exerce des activités de contrôle microbiologique, chimique ou parasitologique, sur 2 sites pour un nombre total de salariés de près de 70 personnes. En outre il est agréé par l'AFSSA pour dépister l'encéphalopathie spongiforme bovine. Depuis 2002, Quali'bré, l'organisme de formation et d’expertise en sécurité alimentaire dédié aux professionnels des métiers de bouche, l'a rejoint sur  le site.

 

Autre savoir-faire reconnu sur le Val d'Egray, la Manufacture de Brosses du Marais Poitevin est également un employeur important du territoire. Elle  fabrique depuis plus de 17 ans des brosses pour le lavage des véhicules et exporte sa production dans plus de 35 pays. Elle travaille notamment avec de la main d’œuvre pénitentiaire.

 

Enfin, l'activité importante de 2 laiteries (Champdeniers et Pamplie) et la présence du siège de l'Union Laitière des Deux-Sèvres témoigne de la place de l’élevage et de l’agriculture dans les activités économiques sur le secteur. Labels et Appellations d'origines contrôlées contribuent à la valorisation des produits agro-alimentaires (AOC beurre Poitou-Charentes notamment).

Une usine Biomasse est en projet, afin d’alimenter la laiterie de Champdeniers en énergie. Si le projet devait voir le jour, un espace sur site serait nécessaire notamment pour le stockage de la paille. La décision émane de l’Etat et n'est pas connue à ce jour.

 

Publié dans PROSPECTIVE

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